Weblog du courage: septembre 2005

Suisse: Pères et fils ensemble

Ce message m'a beaucoup parlé ! Il y a beaucoup de chose à reprendre. Il est tant de se préparer, formons-nous à être des pères et des mères qui seront derrière ces jeunes que nous aimons, qui les libérons dans leurs dons, ministères ! Je veux être de cette génération là.

Un camp chrétien nommé « Le camp des Lévites » s’est tenu près de Winterthur, en Suisse, à la fin juillet 2005. L’un des orateurs était Matthias Kuhn, mieux connu sous le nom de Kuno, un jeune évangéliste et implanteur d’églises, venant de Thun, en Suisse. Ce Friday Fax est un extrait de son entretien enregistré par le journaliste Peter Schmid à propos des générations réconciliées.
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La prochaine génération
Nous entendons souvent la parole prophétique qui annonce que c’est la génération à venir, ou la prochaine génération, qui va apporter la percée. Dans la passion qui monte parmi les jeunes depuis quelques années, je ressens aussi une souffrance. Une souffrance, parce que je ne crois pas vraiment que la génération à venir va amener la percée. Je crois que seul Jésus suscitera le la percée. Jésus ne se glorifie pas juste au travers d’une génération, mais au travers d’une communauté de personnes unies, des personnes en véritable relation. Une relation et une unité entre les générations sont certainement importantes pour cela.

Une clé
Je crois que Malachie 4 :6, le dernier verset de l’Ancien Testament, est énormément important pour notre temps. Dieu dit qu’Il ramènera les cœurs des pères à leurs fils et les cœurs des mères à leurs filles, pour protéger la nation d’une malédiction.
Se tenir par la main

Les amis, je ne pense pas que la prochaine génération va toucher notre continent avec l’Evangile, mais je crois fermement que la bénédiction que nous désirons si fort viendra si nous nous soumettons avec humilité les uns aux autres et si nous nous tenons par la main. Je crois que la gloire de Dieu percera si la jeune génération prend sa place dans la lignée de ses aînés et les honore.

Le grand mensonge
Nous avons cru en un grand mensonge humaniste : nous pensons que nous n’arrivons à maturité qu’en prenant notre indépendance. Cela n’est pas vrai. La vérité est que la véritable valeur du Royaume de Dieu (Ephésiens 4 :16) ne peut percer que si nous nous rendons dépendants les uns des autres. Le mot « dépendant » nous donne souvent des frissons / moi inclus !
Leader, ou père ?

Nous avons donné au terme « dépendant » une mauvaise signification, entendant par cela la dépendance aux personnes qui exercent une autorité, non aux personnes en position de père ou de mère. Je ne pense pas que nous devrions être dépendant de leaders, mais je crois que nous devrions dépendre de nos pères et mères. Un leader désire voir la génération suivante poursuivre son ministère, un père veut que la prochaine génération vienne avec puissance.

Un appel à la jeune génération
A la jeune génération, je dis, si nous ne retournons pas vers les cœurs de nos pères et de nos mères, il y aura peut-être à la fin de nos jours quelques histoires et quelques livres de plus à notre sujet, mais le Royaume de Dieu ne percera pas dans un caractère nouveau. Nous avons désespérément besoin de revenir à la situation de dépendance de nos pères et mères. Pendant des années, j’ai pensé que moi et ma génération susciterions un engagement radical. Je suis devenu indépendant de mes parents. Seulement récemment, alors que j’ai prêché à ce sujet de nombreuses fois, j’ai réalisé que j’avais à mettre toutes ces choses en pratique.

Honorer nos pères
J’ai des parents merveilleux. J’ai appelé mon père et lui ai dit « Je veux avoir une journée de retraite avec toi ». J’avais demandé cela une fois auparavant, mais j’étais bien content qu’il n’ait pas répondu. A présent, je savais que le temps était venu. Je devais redonner à mon père son pouvoir de père. Nous nous sommes assis ensemble dans le silence. Je savais intérieurement que je devais abandonner toute ma rébellion, ma fierté, et la pensée que ma génération était la seule, et dire « Papa, j’ai besoin de toi ».

Marcher ensemble
Pères et mères, mon appel à vous n’est pas de dire que nous pouvons nous passer de vous. Ne croyez pas que nous n’avons pas besoin de vous juste parce que vous ne savez pas ce qu’est un MP3. Nous avons désespérément besoin de vous, non pas afin de vous employer pour devenir meilleurs, mais parce que nous savons que le Royaume de Dieu ne peut venir que si nous marchons ensemble.

Nous avons quatre enfants, je suis le père et l’entraîneur de mon fils. Mon fils joue au handball, comme moi autrefois. Quand je suis sur le banc de l’entraîneur, mon fils n’a pas besoin d’un entraîneur mais d’un père. Un jour, il ne faisait rien de bon. Il jouait dans un tournoi, il tirait encore et encore, et manquait à chaque fois. Je l’ai appelé et lui ai dit de se remuer, de mettre de l’ordre dans son jeu. L’entraîneur avait parlé. Il est retourné sur le terrain, a tiré encore et raté. J’ai pensé « ça ne peut pas être vrai ! »

Faire confiance et encourager
Ensuite Dieu m’a parlé : « Timo n’a pas besoin d’un entraîneur, il a besoin d’un père ». Je suis allé vers lui, sachant dès lors que le corriger n’était pas la bonne chose à faire.
Je pense que c’est une souffrance de tenir séparées les générations dans nos cœurs ; nous avons été très bons à nous critiquer les uns les autres, à dire aux autres où est notre place. Les amis, vivre réconciliés signifie nous faire confiance les uns les autres.
J’ai dit à mon fils « Timo, j’ai confiance en toi et je crois en toi ». C’est aussi ce qui s’est passé dans l’histoire d’Elie et Elisée. C’est la clé pour que le Royaume de Dieu vienne en une valeur nouvelle dans notre nation.

Quand la beauté de Dieu rayonne
S’il y a une chose que je désire, c’est que Dieu révèle la beauté des mères et des pères avançant dans l’unité avec leurs enfants, leurs cœurs tournés les uns vers les autres. Le temps d’une réformation est venu dans mon cœur. Permettez-moi de ne plus rechercher ce qui me sert, moi et ma génération, et comment devenir plus radical, mais comment nous, en tant que jeune génération, pouvons chercher à honorer nos pères et nos mères. Cela ne commence pas ici sur la scène, mais dans nos propres foyers. Je nous souhaite du courage.

Source : Friday Fax 2005/33 – Peter Schmid
“The Friday Fax, www.buffon.net/fridayfax”

Traduction : Rachel Naulin - France

Garde a vous ! Eh oui c'est fini. Je garde de bon souvenir. Parfois un peu long d'attendre. Mais on etait une bonne equipe et j ai eu l occasion de beaucoup lire.